
Macron et son Titanic nucléaire : pendant que la France coule, Jupiter se bricole un yacht géant à 10 milliards pour couler en beauté !
Publié le 23.12.2025 à 11h32 – Par Alexandre Rousseau – Temps de lecture 5mn
Macron et son joujou flottant : pendant que la France coule à pic, le capitaine s’offre un yacht géant à 10 milliards ! Le pays est déjà au fond, mais l’idée de génie du commandant Jupiter, c’est de construire… un bateau ? Apparemment, son remède à la crise, c’est un gigayacht direction “croissance imaginaire” !

Bravo Emmanuel ! Pendant que la France sombre doucement dans un océan de dettes plus de 115 % du PIB, un déficit qui flirte avec les 6 % et des hôpitaux qui ferment comme des coquilles vides, notre Jupiter en carton annonce, la mine grave et le menton martial, depuis une base aux Émirats arabes unis (bien au chaud, loin des galères françaises), le lancement d’un nouveau porte-avions nucléaire. Un monstre de 80 000 tonnes, 310 mètres de long, prévu pour 2038. 2038 ! Dans treize ans ! À ce rythme, le Charles de Gaulle aura pris sa retraite bien méritée, et la France aura peut-être coulé entre-temps sous le poids de la dette macronienne.
Alors que le prédateur c’est lui voici ce qu’il nous dit : « À l’heure des prédateurs, nous devons être forts pour être craints », déclame-t-il, comme un Napoléon de pacotille qui aurait oublié que son empire s’est effondré à Waterloo. Forts pour être craints ? Avec quoi, Manu ? Avec un bateau qui ne verra l’eau qu’en 2038, quand Poutine aura peut-être pris sa retraite, que la Chine aura 10 porte-avions de plus, et que Trump oui, ce Trump-là aura déjà lancé sa « Golden Fleet » de cuirassés hypersoniques et nucléaires ? Parce que, timing parfait, à peine Macron fanfaronne-t-il avec son rafiot en polystyrène que Trump contre-attaque en annonçant une armada de 20-25 « Trump-class » battleships, bourrés de lasers, missiles hypersoniques et armes nucléaires. Trump, lui, ne parle pas de 2038 : il construit maintenant. Macron ? Il promet pour dans treize ans, comme un ado qui jure qu’il rangera sa chambre « demain ».
Et le coût ? 10,2 milliards d’euros, officiellement. Mais soyons sérieux : avec les dépassements habituels des grands projets macroniens (regardez l’EPR ou les masques Covid), on vise facilement les 15-20 milliards. Pendant ce temps, les Français paient des impôts records, les urgences ferment, les agriculteurs se suicident, et la dette explose. Mais non, priorité au joujou flottant de l’instant pour faire bonne image envers les gueux ! Parce que, soyons honnêtes, ce n’est pas pour défendre la France qu’il déteste tant : c’est pour le ego de Macron. Ou plutôt pour le donner a l’europe ensuite payé sur le comptes des Français, comme toujours. Un empire européen en carton qui explosera bien avant, une « souveraineté » spatiale avec IRIS², une cyber-défense mutualisée… Tout ça pour quoi ? Pour que Bruxelles parle de « coordination » pendant que les vraies puissances USA, Russie, Chine rient de nos communiqués de presse.
Rappelez-vous Pierre De Villiers, ce général intègre qui a claqué la porte en 2017 parce que Macron refusait d’investir dans la défense et coupait 850 millions dans le budget des armées. De Villiers démissionne, Macron le traite de déloyal, et promet monts et merveilles : 2 % du PIB pour la défense en 2025. Résultat ? On y est presque, mais au prix d’une dette abyssale et d’une armée toujours sous-équipée en munitions réelles. De Villiers avait raison : Macron n’a jamais voulu investir sérieusement. Il le fait maintenant ? Pourquoi ? Parce que la guerre en Ukraine a mis à nu l’impuissance européenne, et que Macron rêve de se prendre pour un grand stratège. Sauf qu’avec un million d’obus promis à Kiev et jamais livrés dans les temps, il compte quadriller les océans avec un seul porte-avions ? Ce même porte-avions qui ne tiendrait pas une seconde face aux missiles hypersoniques russes, iraniens, chinois ou nord-coréens ! Bref… pathétique.
Et l’Europe dans tout ça ? Thierry Breton et ses rêves de flotte paneuropéenne à 4-5 porte-avions communs ? On frôle la science-fiction budgétaire. L’Europe dépend des USA pour tout : renseignement, transport, ravitaillement, dissuasion nucléaire, GPS a nous avons Galiléo désormais, pour combien de temps avant que les Chinois ne détruise le satélite ? Et le SCAF n’en parlons pas bref, sans Washington, nos armées tiendraient quelques semaines en haute intensité. Mais à Bruxelles, on rêve de coques flottantes à 10 milliards pièce, pendant que les États membres se chamaillent sur des stocks de 155 mm. Une armée européenne ? Une lubie d’élites déconnectées qui ne s’entendent même pas sur l’Ukraine sauf pour détourner l’argent des contibuables européens, mais veulent gouverner les océans. Une puissance en communiqués, en narratifs, en promesses vides. La seule vraie puissance européenne ? Le mensonge institutionnel et le vol en bande organisé de corrompus.
Porte-avions : l’arme du siècle dernier dans la guerre de demain
Une cible parfaite à l’ère de la transparence totale
Le porte-avions est lent. Il est massif. Il est bruyant. Et surtout, il est parfaitement visible. À l’heure des satellites militaires et commerciaux, des constellations privées, des drones HALE, des capteurs civils et de l’OSINT accessible au premier venu, aucun porte-avions ne peut se dissimuler durablement.
La doctrine navale du XXIᵉ siècle n’est plus celle de la dissimulation, mais celle de la traçabilité permanente. Dans ce contexte, un porte-avions n’est plus une plateforme de surprise, mais une coordonnée GPS flottante, connue de l’adversaire avant même son entrée en zone de crise.
Face aux missiles, l’escorte ne fait pas miracle
On objectera l’escorte : frégates, destroyers, sous-marins, défense anti-aérienne multicouche. Mais cette logique repose sur un postulat fragile : celui d’une saturation maîtrisable. Or les conflits récents et les doctrines chinoise, russe ou iranienne montrent l’inverse : la saturation est devenue l’arme principale.
Missiles hypersoniques anti-navires, frappes balistiques manœuvrantes, drones suicides navals, guerre électronique, attaques coordonnées depuis la terre, la mer, l’air et l’espace : aucun bouclier n’est infaillible. La neutralisation d’un porte-avions, même sans le couler, suffirait à produire un choc stratégique, politique et psychologique majeur.
Une dissuasion qui ne fonctionne que tant qu’on n’appuie pas sur le bouton
Le porte-avions est souvent présenté comme un outil de dissuasion. C’est vrai… à condition de ne pas l’utiliser dans un conflit de haute intensité. Dès lors qu’il s’approche d’un adversaire technologiquement capable, il cesse d’être dissuasif pour devenir un pari risqué.
Autrement dit, le porte-avions est une arme dont la valeur stratégique repose sur sa prudente immobilité. Une arme qu’on brandit plus qu’on ne s’emploie. Une relique conceptuelle dans un monde où la puissance se mesure désormais à la dispersion, à la résilience et à la capacité de frappe décentralisée.
Concentrer la puissance, multiplier la vulnérabilité
Construire un nouveau porte-avions, c’est concentrer des dizaines de milliards d’euros, des milliers d’hommes, une large part du potentiel aéronaval et une immense charge symbolique dans un seul objet. Or la guerre moderne privilégie exactement l’inverse : multiplication des vecteurs, redondance des systèmes, plateformes sacrifiables, drones, sous-marins, missiles longue portée, capacités cyber et spatiales.
Le rapport coût/efficacité devient alors difficile à justifier. Perdre un drone est anodin. Neutraliser un porte-avions est un séisme.
Le prestige contre la réalité
La vraie fonction du porte-avions n’est peut-être plus militaire, mais politique. Il rassure les alliés, impressionne lors des sommets, nourrit les discours sur la souveraineté et entretient l’illusion d’une grande puissance autonome. Mais la guerre ne se gagne pas avec des symboles.
En annonçant ce projet depuis Abou Dhabi, Emmanuel Macron parle moins aux stratèges qu’à l’Histoire. Reste à savoir si l’Histoire retiendra ce choix comme un acte de clairvoyance… ou comme l’ultime investissement dans une arme déjà condamnée par la guerre qu’elle prétend encore dominer.
Sur X, les complotistes et les moqueurs s’en donnent à cœur joie : « Macron dilapide 10 milliards dans un porte-avions inutile pendant que la France croule sous la dette ! » clament-ils en chœur. D’autres imaginent le nom : « Le Perlinpinpin », le « Déficit », « Brigitte », ou « Le Poudré ». Un propose même « Le Petit Baigneur », en référence au film où le bateau coule dès le lancement. Et pendant que Macron pose en prédateur, Trump riposte avec sa flotte massive. Coïncidence ? Tout le monde a compris le message : l’Amérique d’abord, la France… en 2038, peut-être.
Je pense qu’il fera bien pâle figure face aux armadas des grandes puissances que Macron ose défier ! Et ressemblera certainement plus à cela…
Trump renforce massivement la flotte américaine avec un nouveau navire de guerre – 22/12/25 (Discours intégral)
Le président des États-Unis a annoncé des plans de construction de deux nouveaux grands navires de guerre d’un nouveau type pour la marine américaine.
Selon Donald Trump, les États-Unis ont un besoin urgent de renouveler leur flotte militaire, car une grande partie des navires actuels devient obsolète.
Il a également ajouté qu’il comptait augmenter le nombre de porte-avions. Il est également prévu de construire jusqu’à 25 navires de guerre d’une nouvelle classe pour les forces navales américaines.
Avec les nouveaux missiles anti-navires hypersoniques russes et chinois, les porte-avions perdent de leur pertinence dans un conflit entre puissances militaires. Quid?
Bref, la France coule, et l’idée de génie de Macron ? Construire un bateau. Pas pour sauver les naufragés, non : pour parader dessus en empereur nu. À l’heure des prédateurs, Macron n’effraie personne. Sauf les Français, avec la facture.
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