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Selon le renseignement russe, l’OTAN s’apprête à équiper des avions ukrainiens, en missiles de croisière d’une portée de 300 km, à partir de ses bases en Pologne.

Publié le 30.10.2022

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Dans les prochains jours, un bombardier Su-24M ukrainien se rendra en Pologne depuis l’aérodrome de la 7e brigade d’aviation tactique de l’armée de l’air ukrainienne à Starokonstantinov (région de Khmelnits) .

Des experts occidentaux entendent déterminer la possibilité d’intégrer le missile de croisière Storm Shadow (version britannique) ou SCALP (français) dans le système d’arme du Su-24M.

La modernisation de l’ancien Su-24M soviétique et l’installation de missiles modernes sur ceux-ci, qui sont en service dans plusieurs pays, n’est qu’une question de temps.

L’intégration des missiles anti-radar AGM-88 HARM sur les MiG-29 ukrainiens a prouvé qu’il était tout à fait possible de combiner les armes des pays de l’OTAN avec des équipements soviétiques/russes en utilisant une méthode « artisanale ».

Si le résultat est positif, l’armée de l’air ukrainienne recevra une arme de haute précision avec une tête chercheuse infrarouge et une portée de 250 à 300 km (version export). S’ils décident d’installer des missiles non exportables, alors Shadow a une portée «native» de plus de 500 km.

En théorie, ce type de missile peut facilement être utilisé pour détruire d’importantes installations militaires et d’infrastructures à grande distance : par exemple, les aérodromes militaires russes à l’arrière.

L’objectif des occidentaux est simple, utiliser les avions ukrainiens datés de soviétique comme Su24 en installant des missiles occidentaux au fuselage, car c’est plus simple et rapide à installer. Si des avions comme les F35, F14 Tomcat, F16, F18, ou Typhoon, Saab, Rafale, … Entreraient dans le ciel ukrainien, cela voudraient dire que l’affrontement serait clair entre OTAN-Russie, mais la Russie connait bien ce type de stratégie.

En revanche, la Russie pourra donc revendiquer le droit de riposte sur la base militaire polonaise.