Brésil : Lula et Bolsonaro clôturent la campagne présidentielle dans un climat tendu.


Lula et Bolsonaro clôturent la campagne présidentielle dans un climat tendu.

Aujourd’hui se définit qui sera le prochain président au Brésil ainsi que 9 gouverneurs d’États.

Publié le 30.10.2022


Breitbard nous rapporte, Brésil : Bolsonaro et Lula atteignent la fin des élections les plus sales du monde après des attaques de cannibalisme et de pédophilie La plus haute autorité électorale du pays, le Tribunal supérieur électoral (TSE), a interdit les descriptions publiques de Lula comme « corrompu » ou « voleur », bien qu’il ait déjà été condamné à 25 ans de prison après avoir été reconnu coupable d’avoir acheté une maison de luxe. avec de l’argent de pot-de-vin. La plus haute juridiction du pays, la Cour suprême fédérale (STF), a annulé la condamnation l’année dernière, permettant à Lula de se présenter à la présidence. En dehors du cadre formel de la scène du débat, Bolsonaro et Lula se sont engagés cette année dans la campagne politique, peut-être la plus sale du monde.

Bolsonaro a fait face à de fausses accusations de cannibalisme et de pédophilie : Lula a personnellement accusé Bolsonaro de « comportement pédophile » dans un récent podcast, tandis que les partisans de Bolsonaro ont accusé Lula d’adorer des dieux païens et de conclure des accords avec Satan.

LUMIÈRE CONTRE L’OBSCURITÉ.

Traduction du Post de DJT de Droite :

Donald J. Trump @realDonaldTrump

Au peuple du Brésil, c’est votre grand jour, et aussi un grand jour pour le monde. Votre excellent et très respecté président, Jair Bolsonaro, a besoin de vous pour aller voter, AUJOURD’HUI, afin que votre pays puisse continuer sur la voie de son incroyable succès. Ne laissez pas les fous et les maniaques de la gauche radicale détruire le Brésil comme ils l’ont fait pour tant d’autres pays. Le Président Bolsonaro a fait un travail fantastique, il a mon soutien total et complet, et il mérite votre vote. Il ne vous laissera JAMAIS tomber !!!

rfI nous rapporte que, la campagne du second tour de la présidentielle brésilienne s’est achevée samedi 29 octobre, avec les deux concurrents se partageant des meetings dans les deux plus grands collèges électoraux. L’ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a regroupé ses partisans à la capitale économique, São Paulo, tandis que le président sortant d’extrême droite Jair Bolsonaro était à Belo Horizonte, capitale du Minas Gerais. Dimanche, 156 millions d’électeurs doivent voter, après une campagne marquée par les tensions.

Les deux candidats ont brûlé leurs dernières cartouches au terme d’une campagne marathon. Vendredi, ils se sont échangé des insultes lors d’un dernier débat télévisé à couteaux tirés (« bandit », « déséquilibré »). Les candidats se sont accusés de « mentir », sans exposer leurs projets pour le pays à taille continentale de 215 millions d’habitants. « Un anti-débat, sans la moindre nouveauté qui puisse changer la donne », a estimé le chroniqueur politique Otavio Guedes sur la chaîne Globonews.

Après le long débat à la TV vendredi soir, ils sont repartis pour un dernier tour de piste à la veille du scrutin. D’un côté, Jair Bolsonaro a fait le forcing dans l’État du Minas Gerais, la région où il pense qu’il peut faire la différence. Car par le passé, le candidat qui gagnait à Minas Gerais, soit le deuxième État le plus peuplé, gagnait l’élection dans le Brésil tout entier, rapporte notre correspondant à São Paulo, Martin Bernard. Mais au premier tour, Lula y est arrivé en tête.

Lula, de son côté, a effectué une sorte de promenade de santé avec ses partisans sur la grande avenue de São Paulo, l’Avenue Paulista, où il aimerait fêter la victoire dimanche soir. Notre envoyé spécial à São Paulo, Achim Lippold, s’est rendu à ce dernier meeting de la figure de gauche.

Lula a augmenté à six points (53 %-47 %), contre quatre auparavant, son avance dans le dernier sondage de l’institut de référence Datafolha, publié jeudi 27 octobre. Mais les instituts de sondages avaient été pointés du doigt à l’issue du premier tour, le 2 octobre, pour avoir totalement sous-estimé le score de Jair Bolsonaro, qui a finalement obtenu 43 %, derrière les 48 % de Lula.

Polarisation extrême avec de nombreux incidents dont des meurtres

Le décompte final des voix pourrait être serré dimanche soir et accroître la tension et la polarisation extrême dans le pays, selon le politologue Renato Dolci. La campagne a été émaillée de fausses informations, ainsi que de nombreux incidents et meurtres, celui d’un ex-élu du parti de Lula, tué vendredi 28 octobre.

Le résultat sera très serré, qui ce qui reflète une société divisée en deux blocs qui s’affrontent sur des valeurs morales et familiales. Si Jair Bolsonaro est réélu, il va de moins en moins écouter ses adversaires, ceux qui ne pensent pas comme lui. Et il ne faut pas oublier que nous vivons dans une époque de populisme numérique, c’est la campagne électorale en permanence. On verrait donc un gouvernement Bolsonaro, qui défend des idées très radicales, en campagne permanente. Ce serait aussi un gouvernement qui mettrait en avant de plus de plus un agenda moralisateur, en s’appuyant sur des valeurs conservatrices. Et cela, à un niveau qu’on n’aurait pas encore vu au Brésil. C’est cette perspective-là qui me fait le plus peur. À cela, il faut ajouter le fait que le Congrès est contrôlé par les bolsonaristes. Tous les députés conservateurs qui se sont faits élire, sont proches de Bolsonaro. Ce Congrès bolsonariste pourrait s’attaquer à l’équilibre des pouvoirs, ce qui serait très dangereux. Mais le président aurait face à lui une opposition importante et des médias très vigilants, il ne pourrait pas non plus passer en force !

Menaces de ne pas reconnaître les résultats ?

Environ un électeur sur dix n’a pas encore fait son choix… c’est le cas de Raimundo, un retraité de São Paulo qui ne sait pas encore s’il va voter, car différemment pour la plupart des électeurs, le vote n’est pas obligatoire pour les retraités. Une chose est sûre : il ne votera pas pour le président sortant.

De la bouche de Bolsonaro, il ne sort rien ne bon. Franchement, un président comme lui, je n’en ai jamais vu. Imaginez, c’est quelqu’un qui pose dans une vidéo avec des enfants qui tiennent des armes factices. J’ai 72 ans et je n’ai jamais vu ça. Lula vaut beaucoup plus. Mon beau-père habitant dans un endroit très précaire, il n’avait rien. Pas d’eau, pas d’électricité, pas de quoi manger. Lula a beaucoup aidé des gens comme lui, grâce aux aides sociales, ils pouvaient s’acheter de la nourriture, on leur a mis à disposition de l’eau potable. Je connais beaucoup qui pour la première fois pouvaient s’acheter un réfrigérateur et une télévision. Personne n’a fait autant de choses que Lula, sur le plan social. Et s’il est élu, il pourrait les refaire. Moi, par exemple, la seule fois dans ma vie où j’ai obtenu une augmentation de ma retraite, c’était sous Lula.

Jair Bolsonaro, qui a longtemps menacé de ne pas reconnaître le verdict des urnes, et qui a reçu vendredi le soutien de l’ex-président américain Donald Trump, a apparemment tempéré sa position à l’issue du débat. Alors qu’on lui demandait s’il accepterait une éventuelle défaite, il a déclaré : « celui qui a le plus de voix gagne. C’est la démocratie ».

Bolsonaro exerçant son droit de vote avec le maillot de l’équipe nationale !

« L’attente est à la victoire et, si Dieu le veut, la victoire sera pour le Brésil aujourd’hui », a déclaré Jair Bolsonaro.

Traduction du Tweet :

« Mes remerciements à Donald Trump pour son soutien ! Je suis fier de voir que notre travail pour un Brésil plus sûr et plus libre est respecté dans le monde entier et que nous avons aujourd’hui le soutien de nations démocratiques et non de dictatures socialistes comme par le passé. Que la liberté prévale ! « 

Traduction du Tweet :

«  »Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin de pouvoir résister aux ruses du diable, car notre combat n’est pas contre les hommes, mais contre les pouvoirs et les autorités, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres… » Éphésiens 6:11-12

  • QUE DIEU BÉNISSE NOTRE BIEN-AIMÉ BRÉSIL ! »