Ukraine : La guerre nucléaire tant redoutée avec les mégas bombes comme nous les connaissons ne se ferait probablement pas comme nous le pensons, mais certainement différemment.


La guerre nucléaire tant redoutée avec les mégas bombes comme nous les connaissons ne se ferait probablement pas comme nous le pensons, mais certainement différemment.

Publié le 20.8.2022


En effet, du côté Zelinsky la solution est de faire sauter la centrale nucléaire de Zaporijjia quitte à vaporiser tout autour et afin que les Russes ne la détiennent plus, mais pas du tout au gout de l’Occident qui aura besoin d’électricité autant que l’Ukraine cet hiver, et de l’autre la Russie qui a présenté de nouveaux moyens de dissuasion directs et ciblés qui pourraient être plus efficace voir ci-dessous :

Résumé en image : Ukraine, Centrale nucléaire, qui croire ? D’un côté, vidéo de LCI indique clairement que Poutine est une menace…

Via :

De l’autre, un article indique que Poutine s’inquiète : POUTINE AVERTIT MACRON « D’UNE CATASTROPHE D’ENVERGURE » À LA CENTRALE NUCLÉAIRE DE ZAPORIJJIA.

Ce vendredi 19 août, le président français Emmanuel Macron s’est entretenu avec son homologue russe Vladimir Poutine, par téléphone.

Leur échange s’est porté sur les tensions autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia et sur l’exportation de produits agricoles russes.

Sur le risque nucléaire, Vladimir Poutine « a souligné que le bombardement systématique (…) du territoire de la centrale nucléaire de Zaporijjia crée un danger de catastrophe de grande envergure.

Peu importe, car les Russes maitrisent pour l’instant la centrale et ne sont pas près de la lâcher, déjà pour l’Ukraine qui se retrouvera en panne d’électricité cet hiver et pour l’Europe qui pensait aussi en profiter un peu au passage, alors si les Russes la garde bien en main, comme une prise de guerre stratégique, ils ont maintenant un tout nouveau moyen de riposter par le nucléaire sans entraver le traité de prolifération du nucléaire signé, mais en jouant sur un nouveau registre qui est :

Que L’armée russe a présenté des armes nucléaires tactiques, dont des calibres incroyablement compacts de 152 et 203 mm, conçues pour être utilisées sur les canons automoteurs Msta-S, voici peut-être les nouvelles guerres nucléaires tactiques qui arrivent.

L’un des échantillons est la plus petite munition nucléaire pour l’artillerie à canon RD4-01. La puissance d’une charge nucléaire en équivalent TNT est de 2,6 kilotonnes.

À titre de comparaison, la puissance de la bombe atomique américaine larguée en 1945 sur Hiroshima est de 13-18 kilotonnes, et celle qui a détruit Nagasaki est de 19-21 kilotonnes.

Les armes nucléaires tactiques ne sont pas soumises aux limitations du traité américano-russe sur les armes stratégiques offensives. Les États-Unis et la Russie disposent d’un arsenal de ce type, mais les parties ne divulguent pas le nombre de leurs armes nucléaires à faible rendement. La Russie a proposé à plusieurs reprises aux États-Unis de convenir d’un contrôle mutuel, mais les États-Unis refusent.

L’un des échantillons est la plus petite arme nucléaire d’artillerie de petit calibre RD4-01. Il est conçu pour l’obusier D-20 de 152 mm. Le rendement de la charge nucléaire en équivalent TNT est de 2,6 kilotonnes.

L’obus nucléaire RD4-01 était en service dans l’armée soviétique de 1981 à 1990, et a été retiré du service pendant la folie de la Perestroïka.

Le calibre 152 mm est le plus courant dans l’armée russe. C’est le calibre de l’obusier 2A65 « Msta-B ». Il est conçu pour mettre en échec les batteries d’artillerie et détruire les structures défensives.

Les canons Hyacinth-S ont le même calibre.

Le stand de Rosatom comporte une charge nucléaire pour les canons de plus gros calibre, bien qu’elle soit plus faible en puissance. Il s’agit de la première charge d’artillerie nucléaire RD5-01 de 203 mm. Il était destiné au système d’artillerie B-4M. Sa puissance est de 2 kilotonnes. Il était en service de 1972 à 1985.

Les systèmes d’artillerie russes tels que le 2S7M Malka ont un calibre de 203 mm. Il s’agit d’une modification de l’unité d’artillerie lourde automotrice soviétique 2S7 Pion. Il était appelé cuirassé terrestre pour sa puissance et était considéré comme l’un des canons les plus puissants du monde. Plusieurs têtes nucléaires tactiques de faible puissance ont été développées pour lui, avec lesquelles le canon autopropulsé pouvait tirer à une distance allant jusqu’à 45 kilomètres.

Selon les termes du Traité sur les Forces Armées Conventionnelles en Europe (FCE) de 1990, sous Gorbatchev, tous les canons de 203 mm ont été retirés de l’état-major opérationnel, et les obus nucléaires ont été envoyés pour être utilisés. D’ailleurs, après plusieurs vagues d’élargissement de l’OTAN à l’Est, ce traité n’était pas du tout dans nos intérêts de sécurité. Mais les obus ont été éliminés.

Néanmoins, selon la presse ouverte, il reste environ 300 pièces d’artillerie lourde dans les arsenaux russes. Certains d’entre eux ont été repérés dans la zone d’une opération militaire spéciale.

Nous devons supposer que les technologies de création de charges nucléaires de petite taille n’ont pas été perdues par la Russie non plus. Apparemment, les obus nucléaires ont été exposés au forum « Armée » pour le rappeler.


LA DÉFENSE RUSSE PRÉSENTE DES MINES INTERDITES D’ORIGINE BELGE RETROUVÉES EN UKRAINE.

Interdites par la Convention de Genève, des mines antipersonnel d’origine belge ont été récupérées par l’armée russe au cours de son opération en Ukraine et sont exposées pour le Forum Armée-2022


Gilbert Kabanda, ministre congolais de la Défense, prend part à la conférence sur la sécurité internationale en Russie (Army 2022).

Plusieurs sources signalent que la RDC compte solliciter à Moscou des appuis en armement, de soutien diplomatique et une coopération militaire.