Covid : Selon une étude française, le vaccin Moderna multiplie par 44 le risque de myocardite chez les jeunes adultes.


Selon une étude française, le vaccin Moderna multiplie par 44 le risque de myocardite chez les jeunes adultes.

Publié le 1.7.2022 par Enrico Trigoso


Selon une étude française publiée dans Nature le 25 juin, le risque de myocardite augmente considérablement dans la semaine qui suit une vaccination Covid Pfizer ou Moderna.

Le risque de myocardite après un vaccin à ARNm est 8 fois et 30 fois supérieur à celui des groupes témoins non vaccinés respectivement pour le BNT162b2 (Pfizer‑BioNTech) et l’ARNm‑1273 (Moderna).

Seringues préparées avec les vaccins Moderna et Pfizer-BioNTech Covid-19 à l'hôpital de Hartford, dans le Connecticut, le 24 août 2021. (JOSEPH PREZIOSO/AFP via Getty Images)
Seringues préparées avec les vaccins Moderna et Pfizer-BioNTech Covid-19 à l’hôpital de Hartford, dans le Connecticut, le 24 août 2021. (JOSEPH PREZIOSO/AFP via Getty Images)

Le groupe le plus important touché par la myocardite suite au vaccin Moderna est celui des jeunes âgés de 18 à 24 ans, dont le risque était multiplié par 44.

Quant au vaccin Pfizer, le risque est 13 fois plus élevé pour la même tranche d’âge.

En comparaison, l’infection par le virus du Parti communiste chinois entraîne un risque 9 fois plus élevé.

Une myocardite correspond à une inflammation du muscle cardiaque, elle est potentiellement mortelle. Il existe de nombreuses causes établies pour cette affection cardiaque. L’origine virale est la plus fréquente (selon les découvertes les plus récentes) ; mais durant la pandémie, les vaccins à ARNm Covid‑19 se sont hissés en tête de liste des causes probables de myocardite.

L’objectif de la nouvelle étude était d’évaluer les répercussions des vaccins en fonction du sexe et du groupe d’âge.

« L’infection par le SRAS‑CoV2 et les vaccins à ARNm Covid ont tous deux été associés à des myocardites. Connaissant les affinités de la protéine spike avec les récepteurs ACE2 du cœur et les lésions de la protéine spike sur les cardiomyocytes (cellules du cœur), l’association de la myocardite avec le virus SARS‑CoV2 ou la vaccination ARNm à base de protéine spike n’était pas totalement inattendue », a déclaré le Dr Sanjay Verma, cardiologue qui exerce dans la vallée de Coachella, en Californie, à Epoch Times par courriel.

Selon le Dr Verma l’analyse des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) « indique à tort » que le risque de myocardite après une infection par le SRAS‑CoV2 est plus élevé qu’après une vaccination à ARNm Covid‑19.

« Pour les cas de myocardite après le SRAS‑CoV2, les CDC utilisent des ‘cas’ officiellement confirmés PCR+, même si leurs propres données de séroprévalence démontrent que le nombre de personnes infectées est bien supérieur à celui des ‘cas’ officiellement confirmés PCR+. Par exemple, les données de séroprévalence au 21 février 2022 révèlent que 75% (environ 54 millions) de tous les enfants ont été infectés, contre 12 millions de ‘cas’ PCR+ officiellement confirmés (c’est‑à‑dire que le nombre réel d’enfants infectés est 4,5 fois supérieur aux ‘cas’ PCR+). Par conséquent, si on calcule le risque de myocardite après une infection par le SRAS‑CoV2, le taux noté par les CDC devrait donc être réduit de 4,5 fois. Jusqu’à présent, les CDC n’ont pas ajusté ses données de morbidité et de mortalité Covid‑19 en conséquence », poursuit le cardiologue.

L’étude analyse 1612 cas de myocardite et 1613 cas de péricardite en France du 12 mai 2021 au 31 octobre 2021, sur 32 millions de personnes âgées de 12 à 50 ans qui ont reçu 46 millions de doses de vaccins à ARNm.

Elle est limitée par l’utilisation des seuls diagnostics de sortie d’hôpital. Par conséquent, elle n’inclut pas les personnes qui sont peut‑être décédées avant d’être hospitalisées ou celles dont les symptômes n’étaient pas assez graves pour être hospitalisées.

« Il existe des rapports (pdf) de myocardite prouvée par autopsie après vaccination et des preuves anecdotiques de patients rejetés par les urgences et qui n’ont jamais hospitalisés. Un ajustement prenant en compte ces sous‑ensembles exclus pourrait résulter sur un risque plus élevé encore que celui rapporté dans cette étude. Le suivi des patients de cette étude était limité à un mois après la sortie de l’hôpital. Cependant, une précédente étude d’IRM cardiaque a révélé qu’environ 75% des patients atteints de myocardite associée à un vaccin pouvaient présenter des anomalies persistantes à l’IRM 3 à 8 mois après le diagnostic initial », poursuit le Dr Verma.

Les auteurs de l’étude n’ont pas examiné l’effet des doses de rappel, car elles ne sont pas encore recommandées pour les jeunes adultes en France.

Aux États‑Unis, cependant, les injections de rappel sont obligatoires pour les collèges et les universités, les employeurs et les services de santé publique de certains États, indépendamment de l’âge ou d’une infection antérieure.

« Dans un suivi de leur étude à comité de lecture sur la myocardite après la vaccination, l’analyse a révélé un risque supplémentaire continu de myocardite après la vaccination de rappel. En réalité, alors que de nombreux pays se sont abstenus de recommander la vaccination Covid chez les très jeunes enfants parce que les risques ne justifient pas les avantages, les États‑Unis sont les seuls à la recommander chez les enfants les plus jeunes », explique le Dr Verma.

Dans un article du 18 mai, l’Université Cornell a publié ses recherches sur les mesures anti‑Covid (notamment l’obligation vaccinale, le port du masque, les confinements et le traçage des cas contact). Des élèves au personnel, l’Université Cornell a presque intégralement été vaccinée, pour constater, finalement, que toutes ces mesures n’étaient « pas adaptées » à la propagation extrêmement rapide du variant Omicron.

Syndrome de mort subite de l’adulte

Récemment, un nouveau terme a été mis en avant dans les médias : le « syndrome de mort subite de l’adulte », ou SADS.

Les facteurs sous‑jacents du SADS incluent une myocardite non diagnostiquée, des conditions inflammatoires et d’autres conditions qui provoquent des irrégularités dans le système électrique du cœur, déclenchant ainsi un arrêt cardiaque.

Les chiffres du Comité international olympique font état de 1101 morts subites chez des athlètes de moins de 35 ans entre 1966 et 2004, soit un taux annuel moyen de 29, tous sports confondus. Entre mars 2021 et mars 2022, soit une seule année, 769 athlètes au moins ont subi un arrêt cardiaque, se sont effondrés ou sont morts sur le terrain, dans le monde entier.

Parmi les athlètes de la FIFA (football) de l’UE, les décès soudains ont augmenté de 420% en 2021. Jusque‑là, cinq joueurs de football environ mourraient en pratiquant ce sport chaque année. Entre janvier et mi‑novembre 2021, 21 joueurs de la FIFA sont décédés de mort subite.

Joseph Mercola a contribué à cet article.

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