Q SCOOP – «Mon seul adversaire, c’est Emmanuel Macron»: un militaire à la retraite veut briguer la présidence.


Mon seul adversaire c’est Emmanuel Macron»: un militaire à la retraite veut briguer la présidence

Publié le 12.5.2021 par Victor Koulakov


Essonne : jamais élu de sa vie, ce militaire à la retraite se rêve président de la République

Régis Ollivier, ancien lieutenant-colonel dans l’armée, se lance dans la course aux parrainages. Une première candidature pour cet habitant de Brétigny-sur-Orge qui entend réformer la France en un mandat.

Soucieux de mettre ses compétences au service du pays, un lieutenant-colonel à la retraite et signataire de la tribune des généraux a pris la décision «mûrement réfléchie» de briguer la présidence de la République pour un seul mandat. Il est convaincu qu’il lui suffira à réformer la France.

Régis Ollivier, lieutenant-colonel à la retraite, 68 ans, veut reprendre du service, mais en tant que Président de la République.

«Un unique mandat de réformes, quoi qu’il en compte», signale-t-il au Parisien.

Cet officier de carrière qui a joint sa signature à la tribune des généraux n’a jamais été élu. Il n’a même jamais été candidat à une élection. Selon le Parisien, il a voulu se présenter aux dernières municipales à Brétigny-sur-Orge (Essonne), commune où il s’est installé après avoir parcouru le monde, il y a 20 ans, mais il s’est vite ravisé.

«Ce n’était pas pour moi»

«Je me suis vite rendu compte que ce n’était pas pour moi. C’est un métier bien difficile. Tous les habitants auraient pu venir frapper à ma porte pour faire leurs réclamations. Et les habits de maire sont trop étroits pour moi.»

Il souligne cependant que la présidence de la République, c’est autre chose.

«Je sais que certains vont me prendre pour un candidat farfelu. En se demandant: « Il sort d’où celui-là? » Je ne leur en veux pas, mais ils peuvent passer leur chemin. Pour les autres, on peut en parler. Ma décision est mûrement réfléchie. Je ne suis dans aucun parti politique, mais j’ai une équipe compétente de six personnes derrière moi.»

Mettre son expérience au service de la France

Officier de carrière, Régis Ollivier est diplômé de l’Enseignement militaire supérieur scientifique et technique et de l’Institut national des langues et civilisations orientales. Il a travaillé en tant qu’expert à la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) dans la région de la Corne de l’Afrique durant 25 ans.

«J’ai rencontré les plus grands de ce monde alors que je partais de rien. Je veux mettre mon expérience au service de la France, en permettant à des têtes jeunes d’émerger. Ce sera un quinquennat dynamique. Après je me retirerai», explique-t-il.

Il lui faut désormais convaincre 500 parrains. Même s’il avoue avoir été incapable de trouver 35 colistiers dans sa petite course aux municipales, il reste optimiste.

«Mon seul adversaire c’est Emmanuel Macron»

«Je ne voulais que des gens qui tiennent la route. Là c’est différent. Déjà, parce que je suis plus connu au niveau national, voire international, que localement. Je tiens un blog [lecolonel.net, ndlr] qui a enregistré jusqu’à 120.000 vues par jour. On est attentif à mes analyses sur la géopolitique, sur les conflits politiques. Je vais baser le début de ma campagne sur la France périurbaine, rurale. Cela représente 67% des Français qui se sentent délaissés. Notre créneau est porteur. La France est coupée en deux, je veux l’apaiser.»

Le Parisien précise que malgré l’absence d’un soutien financier et de toute fortune personnelle, Régis Ollivier, dont la maison est encore à crédit, n’a peur de rien.

«Mon seul adversaire c’est Emmanuel Macron. Les Français attendent autre chose. Cette candidature, j’y crois vraiment.»


Essonne : jamais élu de sa vie, ce militaire à la retraite se rêve président de la République

Publié le 11.5.2021 par Nolwenn Cosson 

À 17 ans, il s’engageait sous les couleurs du drapeau français. Cinquante et un ans plus tard, à 68 ans, il veut reprendre du service en briguant en 2022 la plus haute marche du pouvoir, la présidence de la République. Après avoir réussi sa vie professionnelle et familiale, Régis Ollivier se lance un dernier défi : mettre ses compétences au service de son pays. «Un unique mandat de réformes, quoi qu’il en compte», assure-t-il.

Ce lieutenant-colonel à la retraite n’a jamais été élu. Il n’a même jamais été candidat à une élection. Il y a bien pensé, avant de se rétracter. C’était lors des dernières municipales à Brétigny-sur-Orge, commune où il a définitivement posé ses valises, après avoir parcouru le monde, il y a 20 ans.

«Les habits de maire sont trop étroits pour moi»

« Je me suis vite rendu compte que ce n’était pas pour moi. C’est un métier bien difficile. Tous les habitants auraient pu venir frapper à ma porte pour faire leurs réclamations. Et les habits de maire sont trop étroits pour moi. »

Et pas ceux du président ? «Je sais que certains vont me prendre pour un candidat farfelu. En se demandant : Il sort d’où celui-là ? anticipe-t-il. Je ne leur en veux pas, mais ils peuvent passer leur chemin. Pour les autres, on peut en parler. Ma décision est mûrement réfléchie. Je ne suis dans aucun parti politique (NDLR : il a un temps été encarté au RPR de Jacques Chirac), mais j’ai une équipe compétente de six personnes derrière moi. »

Expert pour la DGSE pendant 25 ans

Et de solides références militaires sur son CV. Officier de l’ordre national du mérite, diplômé de l’Enseignement militaire supérieur scientifique et technique et de l’Institut national des langues et civilisations orientales, il a travaillé en tant qu’expert pour la Direction générale de la sécurité extérieure dans la région de la Corne Afrique durant 25 ans.

«J’ai rencontré les plus grands de ce monde alors que je partais de rien. Je veux mettre mon expérience au service de la France, en permettant à des têtes jeunes d’émerger. Ce sera un quinquennat dynamique. Après je me retirerai», promet celui qui a joint sa signature à celle de généraux, haut gradés et autres militaires dans la première tribune dénonçant un «délitement» de la France.

Reste à convaincre 500 parrains. Celui qui avoue avoir été incapable de trouver 35 colistiers dans sa – petite – course aux municipales veut rester confiant. «Je ne voulais que des gens qui tiennent la route. Là c’est différent. Déjà, parce que je suis plus connu au niveau national, voire international, que localement. Je tiens un blog (NDLR : lecolonel.net) qui a enregistré jusqu’à 120 000 vues par jour. On est attentif à mes analyses sur la géopolitique, sur les conflits politiques. Je vais baser le début de ma campagne sur la France périurbaine, rurale. Cela représente 67% des Français qui se sentent délaissés. Notre créneau est porteur. La France est coupée en deux, je veux l’apaiser.»

Plusieurs Essonniens dans la course à la présidentielle

Régis Ollivier n’est pas le premier Essonnien à se lancer dans la course à l’élection suprême. Manuel Valls, ancien député et ex-maire (ex(PS) d’Évry, était candidat en 2017, tout comme Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), élu du territoire de 1983 à 2010, en lice également en 2012 et déjà déclaré pour 2022, à l’instar de Nicolas Dupont-Aignan, député (DLF) et ex-maire de Yerres.

Mais il y a aussi Jacques Borie. En 2007, 2012 et 2017, cet écolo, praticien en médecine chinoise et président de l’Union sportive de Ris-Orangis, a tenté de réunir les 500 parrainages. En vain. «La dernière fois, j’ai tenu jusqu’au bout. Mais j’en ai eu zéro, se souvient-il, sans amertume. De nombreux maires reçoivent des pressions pour appuyer le candidat du parti de leur région, de leur agglomération… Il faudrait que ces soutiens soient anonymes.»

«Mon seul adversaire, c’est Emmanuel Macron»

« Petit » candidat, comme Régis Ollivier, Jacques Borie a toujours été lucide sur ses réelles chances. «On nous prend pour des illuminés qui ne représentent rien, analyse-t-il. Certains nous trouvent quand même courageux. Ils savent bien qu’on risque plus de prendre des coups qu’autre chose. Il faut être capable de s’en détacher, surtout que ça nous suit longtemps après.»

Cela ne l’a pas empêché d’y aller, et d’y retourner. «Je voulais apporter de nouvelles idées au débat. Certaines ont été votées depuis, mais je ne suis pas certain que ce soit grâce à moi !» reconnaît-il. À Régis Ollivier, qu’il ne connaît pas, il souhaite «bon courage». «Se lancer dans cette élection est très compliqué, chronophage. On envoie énormément de courriers, de mails, qui restent lettre morte. La seule façon de convaincre, c’est de se déplacer. Et c’est à nos frais.»

Régis Ollivier n’a aucun soutien financier, aucune fortune personnelle. Sa maison, son seul bien, est encore à crédit. Des obstacles qui ne l’effraient pas : «Mon seul adversaire c’est Emmanuel Macron. Les Français attendent autre chose. Cette candidature, j’y crois vraiment.»


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