Q SCOOP – Une attaque contre un terminal pétrolier saoudien met le feu à un réservoir de carburant …


Une attaque contre un terminal pétrolier saoudien met le feu à un réservoir de carburant après une vague de drones houthis visant les villes voisines.

Il n’y a pas de coïncidences??

Publié le 26.3.2021 par RT


PHOTO DE FICHIER : Un employé observe une installation pétrolière à Abqaiq, en Arabie saoudite. © Reuters / Maxim Shemetov


Une attaque contre un terminal pétrolier sur la côte saoudienne de la mer Rouge a mis le feu à un réservoir de carburant, a indiqué le ministère saoudien du Pétrole, après que plusieurs drones houthis aient visé deux villes situées non loin de la frontière avec le Yémen.

Un projectile a frappé vendredi un terminal pétrolier à Jizan, un port de la mer Rouge au nord de la frontière entre l’Arabie saoudite et le Yémen, déclenchant un incendie mais ne faisant aucune victime, selon un communiqué du ministère saoudien du Pétrole.

« Le royaume condamne cette attaque lâche dirigée contre des installations vitales, qui ne vise pas seulement le royaume, mais aussi la sécurité des exportations de pétrole, la stabilité de l’approvisionnement énergétique du monde et la liberté du commerce mondial », a déclaré le ministère.

Des séquences vidéo non vérifiées ont circulé en ligne, prétendant montrer l’incendie en cours.

Alors que le ministère saoudien s’est abstenu d’attribuer l’attaque à un acteur particulier, une déclaration des Émirats arabes unis a condamné le groupe rebelle Houthi du Yémen pour cette frappe, qu’ils ont qualifiée de terroriste. Le Conseil de coopération du Golfe – un bloc régional composé de six États arabes – a rapidement emboîté le pas, tenant également les Houthis pour responsables dans un communiqué de presse distinct.

L’attaque survient après que des informations aient fait état de plusieurs drones visant d’autres sites en Arabie saoudite. La coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite a affirmé en avoir intercepté au moins sept, dont un au-dessus de Khamis Mushait et un autre au-dessus de Najran. La coalition a ensuite diffusé des images de certains des projectiles qu’elle dit avoir abattus. Al-Masirah TV, un média affilié aux Houthis, a également rapporté que deux drones avaient été lancés sur la base aérienne King Khalid à Khamis Mushait, citant un porte-parole des Houthis.

Les rebelles houthis ont revendiqué plusieurs attaques de drones ces derniers jours, dont deux tentatives distinctes de frapper l’aéroport international d’Abha la semaine dernière. Au début du mois, le groupe a déclaré avoir tiré 14 drones et huit missiles balistiques sur des installations pétrolières dans le port saoudien de Ras Tanura et sur des cibles militaires dans trois autres villes saoudiennes, ce qui a incité Riyad à promettre des représailles. L’intensification des frappes intervient également alors que les Houthis mènent une offensive terrestre pour s’emparer de la région de Marib, riche en ressources, l’une des dernières zones du nord du Yémen contrôlées par le gouvernement du pays, soutenu par l’Arabie saoudite et reconnu par la communauté internationale.

Depuis 2015, une coalition d’États dirigée par l’Arabie saoudite tente de réinstaller au pouvoir le président yéménite déchu Mansour Hadi, renversé par un coup d’État des Houthis, en menant pendant des années une campagne de bombardements largement condamnée pour avoir ciblé sans discernement des civils et des non-combattants. Les Houthis, qui ont également été critiqués pour des violations des droits, dirigent la capitale du Yémen, Sanaa, depuis 2015, et lancent des frappes périodiques sur le territoire saoudien.

Bien que Riyad ait proposé un cessez-le-feu à l’échelle nationale plus tôt cette semaine, offrant de permettre la réouverture de l’aéroport de Sanaa et de laisser le carburant et la nourriture arriver par le port de Hodeidah, les Houthis ont rejeté l’accord, insistant sur le fait que tout cessez-le-feu doit inclure une levée complète du blocus saoudien.

Les Saoudiens s’engagent à protéger les installations pétrolières et l’approvisionnement mondial après les dernières attaques.


Source