NOUVEAU – L’Iran dévoile une nouvelle « ville de missiles » dans un lieu non divulgué.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Zarif, exhorte les États-Unis à revenir rapidement sur l’accord nucléaire.
L’unité navale des Gardiens de la révolution iranienne a présenté lundi une nouvelle « cité des missiles » dans un lieu non divulgué, a rapporté la télévision d’État. Elle a indiqué qu’elle comprend des missiles de croisière et balistiques, et qu’avec des équipements de « guerre électronique », la marine des gardiens peut détecter les signaux ennemis.
Le Corps des gardiens de la révolution iranienne montre une nouvelle « ville de missiles » dans une vidéo publiée.
Publié le 15.3.2021 par Tim Korso. Sputnik International,Moyen-Orient
Les militaires du pays n’ont pas divulgué l’emplacement du dernier ajout aux nombreux sites, où l’Iran conserve son impressionnant arsenal de missiles et de lanceurs.
La marine du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRCG) a publié une vidéo montrant sa toute nouvelle « ville de missiles » – un complexe équipé de nombreux systèmes de lancement de missiles de croisière et balistiques de différentes portées. La nouvelle installation militaire a été officiellement inaugurée lors d’une cérémonie à laquelle ont assisté des commandants et des officiers de haut rang de l’IRCG.
Cette « ville des missiles » est principalement une installation souterraine, l’IRCG ayant construit plusieurs silos pour abriter les missiles balistiques. Le complexe dispose de son propre stock de missiles, également situé sous terre, selon la vidéo.
L’installation de missiles est également protégée contre les attaques de guerre électronique, selon l’armée iranienne. Tous les équipements de la « ville » ont été produits et développés en Iran.
On ne sait pas si la nouvelle base est équipée du système automatisé de transport et de lancement rapide, récemment révélé, que l’Iran a développé au niveau national. Le lanceur, qui peut accueillir jusqu’à quatre missiles balistiques à longue portée, a été repéré dans plusieurs des complexes de la « cité des missiles » de l’Iran, alors que Téhéran en montrait quelques-uns.
Téhéran a activement développé et modernisé son industrie de la défense au cours des dernières décennies, car les sanctions de l’ONU lui interdisent d’acheter des armes à l’étranger. Le pays a commencé à fabriquer non seulement de petites armes à feu, mais aussi ses propres navires de guerre, missiles, lanceurs, avions de chasse et drones. L’interdiction des Nations unies a été levée l’année dernière malgré la forte opposition des États-Unis, l’Iran envisageant de revenir sur le marché mondial de la défense non seulement en tant qu’acheteur, mais aussi en tant que vendeur d’armes et d’équipements militaires produits dans le pays.
(crédit photo : WANA NEWS AGENCY/REUTERS)
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